Il se passe quelque chose de remarquable sur le marché immobilier et notamment à Paris et Lyon, mais aussi partout ou les prix de l’immobilier avaient trop monter : Le marché immobilier est en train de corriger de ses excès à très grande vitesse… et le tout, sans que les prix de l’immobilier ne baissent franchement.
Nous sommes en train de reconstruire des fondamentaux qui permettront au marché immobilier de mieux repartir dans quelques mois. Une correction des excès passés qui s’engage avec une baisse très faible des prix de l’immobilier.
C’est vraiment une excellente nouvelle, sauf pour ceux qui attendent une violente crise immobilière, une forte baisse des prix de l’immobilier, pour investir. Il n’est pas impossible de ce krach immobilier n’arrivent pas.
Un graphique permet de mieux comprendre la situation :
On le voit clairement : La bulle qui s’est construite à Paris et Lyon depuis 2015 est en train de se dégonfler de manière violente alors même que les prix de l’immobilier ne baissent pas ou presque.
Un dégonflement de la bulle immobilière est d’autant plus remarquable que les prix de l’immobilier ne baissent pas franchement. On constate certes une petite baisse des prix, mais réellement rien de catastrophique. Ce n’est pas une baisse de 5% après 30% de hausse que l’on peut qualifier de chute des prix de l’immobilier.
Merci l’inflation !
Les prix nominaux de l’immobilier ne baissent pas, mais leur prix réel chute. La différence entre le prix nominal (= prix affiché) et le prix réel, c’est l’inflation.
L’inflation et la forte croissance économique nominale et la hausse des salaires permettent d’affaiblir le prix réel des biens immobiliers.
Lorsque votre salaire augmente de 5% pendant 2 ans ; Lorsque la croissance nominale de l’économie croît de 6% à 8% par an… .et que les prix de l’immobilier sont stables, alors le prix réel des biens immobiliers baissent.
C’est effectivement ce que nous sommes en train de vivre. La hausse des salaires, l’inflation permettent de redonner du pouvoir d’achat aux candidats investisseurs.
Encore quelques mois d’inflation et de stagnation/petite baisse des prix de l’immobilier et nous aurons retrouvé de bons fondamentaux pour que le marché immobilier retrouve son dynamisme.
Bref, attendre une grande baisse des prix de l’immobilier apparaît de plus en plus comme un pari osé, notamment en province. À Paris et Lyon, cette hypothèse reste crédible tant le pouvoir d’achat immobilier y apparait comme trop affaibli.
À suivre.