Le cycle patrimonial, c’est l’évolution de votre patrimoine et de vos objectifs en fonction de votre avancée dans la vie :

Entre 30 et 45 ans, on construit les fondations du patrimoine.

Entre 30 et 45 ans, on construit les fondations. On s’endette pour investir dans l’immobilier ; On crée une entreprise ; On prend des risques. Ce premier élément du cycle patrimonial va de pair avec l’installation dans la vie. C’est typiquement une période de la vie pendant laquelle les couples se forment, les familles s’agrandissent ou se recomposent (cf. « Comment protéger son conjoint ? Quelles stratégies à 30 ans, 40 ans ou 60 ans. »)

Entre 30 et 45 ans, l’effort de constitution du patrimoine est tourné vers l’objectif de construction du foyer et souvent l’acquisition d’une résidence principale (cf. « Acheter sa résidence principale est un impératif patrimonial). L’investissement immobilier et l’achat de la résidence principale est souvent l’investissement marquant de ce premier élément du cycle de vie patrimonial. Parfois considéré comme « hasbeen » par toute une jeunesse qui prétend préférer la jouissance à la propriété, la résidence principale reste tout de même un passage obligé pour tous ceux capables de se projeter à moyen terme dans leur vie (> 10 ans).

Plus vite, vous serez pleinement propriétaire de votre résidence principale, c’est-à-dire que vous aurez remboursé vos crédits immobiliers, plus vite, vous pourrez envisager d’investir et de vous constituer un patrimoine générateur de revenu et de liberté. En effet, il est compliqué de se créer un patrimoine lorsque l’on est locataire, sauf à disposer d’un niveau de revenu confortable dès le début de carrière.

Nombreuses sont les jeunes générations qui considèrent ces propos conservateurs comme ceux d’un boomer dépassé par la nouvelle modernité. Ils sont âgés entre 28 et 35 ans, jeune, célibataire, sans enfant et ils font fi de ce réalisme en choisissant d’investir dans l’immobilier locatif, de s’endetter parfois massivement. Ils oublient simplement que dans 5 à 10 ans, ils voudront construire leur foyer, acheter leur résidence principale, mais ils pourraient ne pas en avoir les moyens. N’oubliez pas qu’il faut que tout change pour que rien ne change ; Je crains qu’ils soient en train d’hypothéquer leurs projets futurs.

Entre 45 ans et 65 ans, on utilise les fruits des premiers investissements pour accélérer la valorisation de votre patrimoine.

Entre 45 et 65 ans, le crédit immobilier sur la résidence principale est remboursé. Vous avez probablement changé un ou deux fois de résidence, mais au final, vous êtes propriétaire. Vous n’avez plus de loyer à payer ; Vos enfants grandissent ; Votre carrière professionnelle est ascendante, vous êtes bientôt au summum de vos revenus professionnels.

Néanmoins, vos enfants grandissent, ils entament les études longues et vous êtes heureux d’avoir fini de payer le crédit de votre résidence principale pour financer les études.

Bref, vous avez un fort pouvoir d’achat et le dynamisme qui vous permet d’investir sereinement dans la valorisation de votre patrimoine.

Classiquement, vous réalisez un premier investissement immobilier locatif et peut-être même un second ou un troisième, tout en ayant les moyens d’épargner et d’investir en actions via votre PEA ou les plans d’épargne salariale proposé par votre entreprise.

L’investissement immobilier pourra être réalisé sous de multiples formes :

L’investissement en action devra être réalisé dans une perspective d’investissement à long terme dans le capital d’une entreprise et la tentation de la spéculation sera le principal ennemi de l’apprenti investisseur qui se croit plus fort que le hasard (car l’expérience et le temps lui prouveront le contraire) – cf. « Bourse : Le plus compliqué pour l’investisseur est de réussir à ne rien faire !« )

La souscription d’un contrat d’assurance-vie pourra attendre un peu. L’intérêt principal de l’assurance-vie étant la transmission dans un cadre fiscal favorable, on pourra attendre 65 à 69 pour souscrire un contrat (cf. « Souscrire un contrat d’assurance-vie avant 69 ans n’a pas beaucoup d’intérêt. » ou encore « Oubliez l’assurance-vie, vive le Compte Titre Ordinaire (CTO)« 

Vos parents sont alors âgés de 65 à 90 ans. C’est la période de la vie pendant laquelle vous héritez, soit par donation, soit par succession. Ces héritages vous permettent d’accélérer vos investissements et la valorisation de votre patrimoine.

Entre 60 et 70 ans, on organise la transmission de son patrimoine.

Vous avez réussi votre vie. Beau patrimoine, beaux revenus, beaux enfants, bref, belle vie. Votre vie financière est assurée. Vous n’êtes pas inquiet pour votre avenir. Vous avez fait le job. Bravo !

Cette sérénité vous autorise à envisager une transmission à vos enfants. Ils sont en âge d’investir et ils ont beaucoup d’idées pour utiliser ce patrimoine. C’est le bon moment pour leur transmettre une partie du patrimoine dont vous n’aurez pas besoin pour vous (cf. « Succession : Quand faire une donation à ses enfants ? Quelles conditions pour ne pas le regretter ?« )

C’est le bon moment pour accompagner vos enfants dans la création de leur patrimoine. Ce sont vos héritiers, vous devez leur apprendre à gérer et investir pour qu’ils construisent leur vie et leur patrimoine.

Avant 70 ans, la souscription d’un contrat d’assurance-vie devient un sujet prioritaire pour ceux dont le patrimoine important aurait à subir des droits de succession ou lorsque vous avez besoin de déroger au code civil pour améliorer la protection du conjoint par exemple (cf. « Protection du conjoint : quel héritage pour le conjoint survivant ? » et « Famille recomposée et succession : Protéger le conjoint sans déshériter les enfants du premier mariage. »)

Après 65 ans, on profite du patrimoine accumulé.

Après 65 ans, on profite du patrimoine pour se constituer un complément de revenu ou un apport en capital qui permettra d’assurer une retraite paisible et financièrement heureuse.

Entre 65 ans et 70 ans, vous dépensez le patrimoine et profitez de vos revenus. Voiture neuve, travaux de rénovation dans la maison, voyage, … Bref, vous vous faites plaisir et vous avez bien raison.

À partir de 70/75 ans, vous êtes plus fatigué. Vous avez moins d’envie. Vos besoins baissent et vous vous sentez faiblir. Vous n’avez plus envie de gérer votre patrimoine. La question de l’accélération de la transmission à vos enfants doit se poser. En effet, si vous ne savez plus comment investir ou n’en avez plus l’envie, vos enfants sont encore dans l’âge d’avoir pleins de projets.

À 90 ans, c’est malheureusement la fin du cycle, mais la vie du patrimoine se poursuit entre les mains des héritiers qui construiront leur propre patrimoine en utilisant le patrimoine que vous leur aurez transmis même si la réelle transmission est déjà faite depuis longtemps.

Tout au long de votre vie vous avez formé vos héritiers, vous leur avez appris à gérer le patrimoine que vous avez construit. Grâce à l’éducation apportée, vos enfants ont construit leur vie, leur patrimoine. Ils sont libres.

L’argent leur permet d’augmenter encore cette liberté que l’éducation leur aura permis d’atteindre (cf. « L’héritage n’est pas un dû ; Transmettre n’est pas un devoir.« ).

Transmettre n’est pas qu’une question de moyen ou d’argent, c’est surtout une question de savoir-être et d’éducation. La transmission n’est surtout pas une question de moyen (« Épargner pour transmettre un capital à vos enfants n’a aucun intérêt ! Vous devez revoir vos priorités !« 

Besoin d'un conseil ? Découvrez nos services :
Conseil indépendant 
Bilan patrimonial
Conférences patrimoniales
Gestion conseillée
Livres et formation 
Assurance-vie et gestion de patrimoine
Investir dans l'immobilier
Optimiser sa Succession

Vous êtes les meilleurs ambassadeurs !

Depuis quelques mois, j'ai mis en place un système d'avis client (indépendant et certifié).
Un client vient de déposer un nouvel avis. C'est grâce à ce genre de commentaires que j'adore mon métier ! #MERCI :