Nous vivons dans un système complexe. Un système qui évolue en permanence pour avancer au gré des évènements, des changements sociétaux, de l’intelligence collective et de la narration qui en découle. La dissolution et les résultats de ce week-end ne sont rien d’autre qu’un énième ajustement d’un système condamné à servir l’intérêt commun.

Un système complexe n’existe que s’il s’adapte en permanence. Une adaptation permanente, mais lente.

Un peu comme un balancier dans lequel on ajouterait des poids d’un côté et qui doit en permanence accueillir de nouveaux poids de l’autre côté pour retrouver son équilibre. Parfois, un poids trop lourd fait dangereusement pencher la balance d’un côté, mais naturellement, il suffit d’un contrepoint pour retrouver l’équilibre, jusqu’au prochain déséquilibre.

Au final, cet équilibre instable permet d’assurer la résilience du système et son évolution, sa mutation permanente.

Les politiques et leurs idées, ne sont que des « poids » dans ce balancier. Ils vont de gauche à droite du balancier pour assurer l’équilibre instable du système ; Un système qui évolue, qui mute, qui avance toujours et inévitablement, pour le bien collectif.

Les élections de ce week-end sont évidemment bénéfiques pour le système. Nous étions dans une forme d’équilibre… nous allons vers une autre. Et ainsi de suite demain et après-demain.

Le vote des citoyens permet de faire émerger les idées dans le débat public, faire reconnaître leur légitimité apparaître et parfois aussi leur caractère grotesque. Une élection permet aux colères de s’exprimer pour enfin espérer retrouver l’apaisement de la raison.

Un système complexe, agressé par l’extérieur ou par un élément intérieur qui menacerait sa survie, réagirait avec force pour l’expulser.

Nous, petits citoyens, devrions perdre moins de temps avec toutes ces considérations qui nous dépassent. Nous devrions comprendre que le système est condamné à avancer, comprendre que le système complexe évolue avec lenteur au service de l’intérêt collectif, même si à court terme, il y parfois des excès.

Les politiques aiment à croire qu’ils possèdent le pouvoir de changer rapidement le système. Pouvoir qu’ils ne possèdent aucunement dans nos systèmes construits sur 1000 ans d’histoire. Ils ne sont que des pantins mis en avant par le système, pour servir la narration dominante à un moment donné.

Les politiques sont élus par le système qui les choisit parce que cela correspond à l’équilibre instable du moment. Demain, ce sera un autre… Le système, ce sont les citoyens dans leur ensemble qui le dirigent et qui construisent la narration dominante qui s’impose. Une narration qui se construit sur le terreau de la vraie vie, mais aussi, et c’est un sujet, des médias et réseaux sociaux.

Faisons confiance au système, de toute manière, nous ne pouvons pas le contrôler individuellement. Agissons au quotidien avec intelligence collective, et développons notre capacité à prendre du recul sur tous ces évènements pour lesquels nous sommes impuissants.

N’oubliez pas, il faut que tout change pour que rien ne change.

Notre temps et notre énergie sont beaucoup trop précieux pour être gaspillés à des telles considérations sur lesquelles nous n’avons pas la maîtrise.

Essayons d’être heureux, arrêtons de croire que le pire est devant nous, retrouvons la confiance dans ce système complexe qui nous dépasse et la vie sera peut-être plus belle (ou du moins beaucoup plus simple et moins anxiogène).

Besoin d'un conseil ? Découvrez nos services :
Conseil indépendant 
Bilan patrimonial
Conférences patrimoniales
Gestion conseillée
Livres et formation 
Assurance-vie et gestion de patrimoine
Investir dans l'immobilier
Optimiser sa Succession

Vous êtes les meilleurs ambassadeurs !

Depuis quelques mois, j'ai mis en place un système d'avis client (indépendant et certifié).
Un client vient de déposer un nouvel avis. C'est grâce à ce genre de commentaires que j'adore mon métier ! #MERCI :